Dieu nous aime-t-il vraiment ?
Dieu nous aime-t-il vraiment? Oui, et Il est même agissant! Dieu se révèle à qui le cherche. Je m´explique. Il y a un peu plus de 25 ans, alors que j´arrivais au fond de mon baril, là où je m´étais moi-même enfoncé à cause de mes peurs et de mon égo, j´ai crié vers Lui et dans le temps de le dire Il m´a envoyé de l´aide. à partir de ce moment, je me suis mis à Le chercher, à l´inclure dans ma vie, à pratiquer son enseignement et, en même temps, à faire mon ménage intérieur. C´est alors qu´Il s´est révélé.
Au début on me disait : « Tu sais, tu as du prix à Ses yeux et Il t´aime » mais j´étais un peu sceptique car mes prières antérieures étaient plutôt manipulatrices mais je portais quand même attention à ses signes d´amour. Mon nouveau mode de vie me suggérait ceci : « Fais-moi connaître Ta volonté à mon égard et donne-moi la force de l´exécuter ». J´ai dû lui dire : « Parle fort car je suis sourd ». Graduellement je L´entendis à l´intérieur de moi alors que je le cherchais à l´extérieur. Depuis ce temps je sens sa présence. Je sens aussi ses manifestations d´amour.
Après avoir fait mon grand ménage intérieur et toujours dans la recherche de mon Dieu, je passe d´une lecture à l´autre, d´une activité de recherche à une autre. Il se manifeste de plus en plus et toujours dans cet espace intime à l´intérieur de moi. Dernièrement, la responsable de mon groupe de partage de foi me prête un livre sur la prière qui me suggère une façon de prier qui est celle-ci : « Dis- Lui seulement que tu L´aimes et écoute-Le ». Ce que je fis, et plus je Lui dis que je l´aime plus Il s´active dans mon lieu intérieur. Il se manifeste très fort, Il est là vivant. à travers une autre lecture (Joshua - Une parabole moderne, de Joseph E. Girzone), Il s´intègre et je sens encore plus son amour à un point que j´ai rarement senti. Il agit et me change car je Lui permets de le faire mais il faut que je le Lui permette.
Dieu nous aime-t-il vraiment? Mais oui, Il nous aime vraiment, heureux, joyeux et libres.
Gilles N.
