Compte rendu : Le Garçon qui dompta le vent
Le 26 octobre dernier, la Ciné rencontre portait sur l'adaptation du roman autobiographique de William Kamkwamba, sorti au cinéma en 2019. Le film est tourné au Malawi un pays d'Afrique de l'Est. Un jeune garçon Malawite de 13 ans invente un système ingénieux pour sauver sa famille et son village de la famine.
Au Malawi, en pleine période de sécheresse et de famine, alors qu'il n'a que treize ans, William Kamkwamba construit une éolienne avec le vélo de son père et des matériaux récupérés dans une vieille décharge afin de faire fonctionner une pompe servant à irriguer les terres brûlées par le soleil.
Impressions générales :
C'est un film très original qui dès les premières minutes nous montre un coin de pays pauvre ; le Malawi situé dans le sud-est de l'Afrique, qui passe de la saison des pluies à de grandes périodes de sécheresse. Il est intéressant et touchant que ce film soit tiré d'une histoire vraie. Les défrichements des terres nous amènent à faire des liens avec le film « Maria Chapdelaine ». On remarque beaucoup de soin pour les vêtements de sorties « complets pour les hommes, belles robes colorées pour les femmes ».
Approfondissement :
L'extrême pauvreté, les situations de violence, la corruption des gouvernements qui engendre la misère ont été relevés et ont touché les participants-es.
Max l'adolescent de 13 ans est très tenace et met à profit ses connaissances dans sa volonté de sauver son village.
Le groupe retrouve une nouvelle appréciation de notre mode de vie quand on fait le lien avec ce peuple qui survit avec un repas par jour; essentiellement composé de céréales.
On remarque l'importance des rituels pour fêter des événements de la vie: lors d'un décès et d'autres événements tels que la pluie, la préparation et l'arrosage des cultures. Une marionnette qui semblait annoncer la mort a questionné et impressionné.
De beaux moments remontent tels que les regards de confiance, de respect entre le père et le fils, le résultat de l'éolienne qui irrigue le jardin. Une parole retient l'attention « Dieu est comme le vent, il touche tout ce qui l'entoure »
~ Janine Flessas