Compte rendu : « LES FLEURS OUBLIÉES »
Voici le compte rendu de la rencontre du 28 Novembre 2019 sur le film « Les fleurs oubliées » d´André Forcier.
C´est un film sur la flore laurentienne. Le frère Marie-Victorin, frère des Écoles Chrétiennes, revient sur terre. Il est en compagnie de l´apiculteur Albert Paquette qui cultive les abeilles et fait son hydromel. Plus tard, le fermier arrive avec son blé d´Inde. Le frère Marie-Victorin met alors le feu dans les champs pour se débarrasser de la transgénisation.
Le film porte sur l´exploitation des richesses naturelles et populations vulnérables. Ainsi, fraichement arrivés au Québec, sont engagés des Mexicains qui se sont fait voler leurs terres au Mexique. Ils sont exploités ici en se faisant enlever leur passeport, papiers personnels, même leurs lettres d´amour puis ne sont pas payés.
Des hippies arrivent pour chanter et faire la fête. Une avocate se lie d´amitié avec l´apiculteur et fait la fête avec lui et l´hydromel et se vautre dans la sexualité. Les Mexicains perdent un des leurs et l´enterrent et lui font une petite cérémonie de recueillement ensemble. C´est un moment un peu plus touchant de ce film. Une jeune journaliste est arrivée avec son bébé, une petite fille sans prénom. Elle arrive de Mingan pour interroger Albert sur la pertinence de son travail. Elle rencontrera elle aussi le frère Marie-Victorin (de son vrai nom, Conrad Kerouac). Il lui fera découvrir sa flore laurentienne. Le frère Marie-Victorin remettra une rose à Albert en guise d´amitié.
Auparavant, Albert, le père de la journaliste, rencontre les femmes des environs. La jeune journaliste confiera à Albert sa petite fille pour quelque temps, alors qu´elle conduira les Mexicains en bateau vers Mingan. Elle revient après quelques jours et le frère Marie-Victorin aura baptisé sa fille Marcelle, prénom de son amoureuse platonique Marcelle Gauvreau.
Cette histoire est une façon de vivre un peu étrange, car les hippies arrivent et se mettent à chanter, alors qu´Albert et sa supposée amoureuse sont dans l´eau et se baignent nus et tous les autres sautent à l´eau et se baignent nus. C´est comme une orgie. De façon unanime, nous n´avons pas aimé ce film sans ligne directrice et plein d´ambiguïtés.
À part, quelques paysages, rien ne nous amène à apprécier un homme qui a marqué la société québécoise de son époque par son amour de la nature.
Jacqueline Ferland