Pour le jour de la terre
Que voulons-nous comme société?
J´ai le sentiment de vivre ces temps-ci dans un véritable fouillis. Sur la scène publique et politique, on assiste à des n´importe quoi qui frisent l´absurde et cela a d´énormes répercussions sociales. On en est même à se demander qui a raison, où est le bon sens. Franchement, on s´y perd. Presque!
Pour ne nommer que quelques exemples : la grève des étudiants et la position du gouvernement; les coupures fédérales et la survie d´organismes d´entraide, culturels et de coopérative; sans parler du désengagement pour l´Environnement, en sérieux péril partout sur la planète; l´exploitation et la vente de nos ressources au nom du profit, de l´économie, répète-t-on inlassablement. Et encore : la corruption, connue, où on se renvoie la balle sans véritablement enrayer cette grosse machine payante; l´écart grandissant entre les riches et les pauvres, l´utilisation de plus en plus normative de la langue de bois où on fait semblant de dire les vraies affaires. Et que dire des joutes de ping-pong verbal pour entacher l´autre et nourrir la confrontation! J´en passe bien sûr, et pas les moindres.
Où allons-nous? Est-ce ça que l´on veut comme société? Où est le bien commun? Que faire pour un monde plus juste et plus sain et pour offrir aux générations prochaines ce monde où il fait bon vivre dans le respect de la nature et des êtres humains peu importe les différences?
à ce train-là , malheureusement, je n´ai pas l´impression que c´est vers ce monde meilleur que nous allons...
Attention, je ne dis pas que rien ne se fait pour contrer ce mouvement aux avenues sombres. Au contraire, des personnes interrogent et déploient des énergies incroyables pour mettre au jour, susciter des prises de conscience, faire changer le cap. Ne l chez pas!
Dimanche le 22 avril, nous avons eu l´occasion de nous rassembler, nous solidariser pour signifier notre inquiétude face à l´environnement, c´est le Jour de la Terre, mais également et surtout notre intention de réfléchir et d´agir pour le bien commun. Il en va de notre salut social et humain!
J´y étais.
Claire Du Mesnil
Greenfield Park